Imaïntsoo

ImaÏntsoo forme opératique

Texte Raharimanana

Composition musicale Jean-Christophe Feldhandler

Images Philippe Charles

Direction artistique Brigitte Lallier-Maisonneuve

Scénographie Bernard Poupard

Voix Sylvie Deguy, Géraldine Keller

Percussion Philippe Foch, Jean-Christophe Feldhandler

production Athénor scène nomade / CNCM, Césaré Reims CNCM

La partition vocale est une dominante de la composition musicale écrite par Jean-Christophe Feldhandler : elle ré-investit le matériau poétique qui habite l’écriture et la langue de l’auteur. Du cri au langage, de la langue au chant, le mot est recomposé dans la musique pour faire émerger des airs ou se déployer dans le récitatif.

Le chant et le récit, portés par les deux chanteuses, s’entrelacent constamment et tissent ensemble le fil d’une histoire ouverte à l’interprétation du spectateur.
Sans incarner les personnages, au sens d’une distribution de rôle, chacune donne voix par son chant à l’une ou l’autre des protagonistes : la mère, la nourrice ou l’enfant.

Si la partition vocale était très écrite en amont, le jeu de percussions s’est réalisé au plateau dans la constitution d’un quatuor jouant sur les différentes combinaisons : quatuor, trio, duo, solo. En résonance aux sons de la nature, l’instrumentarium des percussionnistes se compose de matériaux bruts — bois, pierres, végétaux — et d’instruments de percussions plus traditionnels — tambours, blocs… Les matières et la musique qui se développent, dessinent des paysages sonores et/ou accompagnent l’action qui se trame dans le récit.

L’écriture musicale se déploie également dans la diffusion de sons fixés (électroacoustique), réalisés à partir d’enregistrements et de captations ( chants d’oiseaux, bruissement de la nature...) qui creusent le relief des paysages sonores.

Les sons fixés sont également réalisés à partir des voix lyriques des deux chanteuses pour un jeu d’amplification faisant apparaître des effets de chœur propres à l’opéra.

Photos Eric Sneed